Renseignement sur l'armoirie et l'origine du nom Sepulchre

Documents Sepulchre
Renseignement sur l'armoirie et l'origine du nom Sepulchre
(Armoirie_Origine_Sepulchre)

Transcription in extenso d'un document anonyme mais qui paraît bien être de Jean-François Sepulchre (1908-1948, de la branche Louis). Jean-Benoît Sepulchre fait mention des recherches de Jean-François dans ses Notes (/Jean-Benoît Sepulchre/, p. 7). Cette transcription a été faite d'après la photocopie d'un dactylogramme, appartenant à Thérèse Tygat-Sepulchre. Ce document ne peut être antérieur à 1939 et certains indices font penser qu'il est précisément de cette année, ou de 1940. Le document a été annoté par une main qui ne semble pas être celle de l'auteur présumé -- par comparaison avec une lettre de 1939 dudit Jean-François Sepulchre à Joseph Mattlet. De plus quelques coquilles ou oublis ont été corrigés à la main, ainsi que quelques signes typographiques ajoutés. Dans cette transcription, pour la clarté nous avons mis en italiques ou en exergue certaines parties du texte.

Les ajouts manuscrits ont été mis entre crochets "<>"; l'identification des personnes a été ajoutée, entre crochets "[]"; les noms propres mis en capitales dans le document sont ici en gras. Sauf autrement indiqué, les notes sont ajoutées par nous.

RENSEIGNEMENT SUR L'ARMOIRIE ET L'ORIGINE DU NOM / SEPULCHRE

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Sous l'ancien régime, dans les Provinces qui forment la Belgique, les familles qui ne faisaient pas partie de la noblesse se choisissaient et faisaient usage d'armoiries dès qu'elles arrivaient à une certaine notoriété dans les villes -- d'où l'appellation d'armes bourgeoises --, et même dans les campagnes si elles comptaient des prêtres, échevins, notaires, etc.......

Presque tous ceux qui avaient du courrier se servaient d'un cachet armorié.

L'usage public d'armoirie était cependant réservé en principe à la noblesse, c'est ainsi qu'il était interdit à un roturier de se servir de son blason et éventuellement de ses quartiers pour en orner les monuments funéraires, ou des obiit.

Les hérauts d'armes dans la principauté ecclésiastique de Liège ne rendaient pas ces règles effectives, aussi trouve-t-on sur ce territoire d'innombrables témoignages de l'emploi des armes patriciennes.

Les familles tenaient à ces armoiries traditionnelles et si elles obtenaient une concession de noblesse, elles les conservaient, éventuellement modifiées et héraldisées.

À Liège, l'usage voulait que lors de l'extinction d'un nom par le mariage de la dernière héritière, les descendants de celle-ci relèvent les armes de la famille de leur mère en les écartelant aux leurs.

En 1830, lors de l'organisation du pays sous sa forme indépendante, les constituants, tout en confirmant que la noblesse belge perdait ses privilèges, ont maintenu et protégé son existence par la loi qui interdit de porter un titre nobiliaire ou un nom qui ne serait pas conforme à l'état-civil, qui lui-même est mis en concordance avec la liste des nobles du royaume. 1

Les familles nobles qui désirent une modification de leur blason, ne peuvent la réaliser qu'après une autorisation du Roi, sur l'avis du Conseil Héraldique2.

Lors de la remise de nouvelles lettres patentes, il n'est jamais concédé des armes identiques à celles d'une famille antérieurement annoblie.

Le Congrès National a admis cependant le droit de porter des armoiries pour les familles qui ne font pas partie de la noblesse reconnue ou concédée par le Roi.

En concordance avec les règles appliquées à cette dernière, il serait incorrect pour les familles bourgeoises d'orner leurs blasons d'accessoires réservés à la noblesse, comme par exemple, de couronnes attribuées aux familles titrées.

Certains héraldistes liégeois pensent que rien n'empêche d'appliquer maintenant encore à nos blasons patriciens les règles anciennes dont se servaient nos ancêtres.

Si, après la Révolution Française, plusieurs branches de la famille Sepulchre ont négligé ou oublié l'ancien blason porté par leurs ascendants, serait-ce suffisant pour le considérer comme inexistant?

Beaucoup d'anciennes familles belges ont remis ou remettent en honneur ces souvenirs d'une notoriété passée.

Pour les Sepulchre, même si on ne connaissait pas leurs armoiries, il faudrait supposer qu'ils en avaient, ne serait-ce qu'en relevant les activités de plusieurs d'entre eux sous l'ancien régime.

Au commencement du XVIIe siècle, les Sepulchre s'allièrent entre autres à deux notables familles condrusiennes dont les armes et la situation sont bien connues; [les Xhenseval ...]

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-- une Xhenseval avait épousé le bourgmestre de Liège Gasny --, et les de Xhos3.

Vers 1600, Jean Sepulchre[.C01] était curé de Nandrin en Condroz, Michel Sepulchre devenait bourgeois de Liège vers 1620 et quelques années plus tard son frère Jean possédait la bourgeoisie de Durbuy et échevinat de cette ville. Vers 1640 Thiry Sepul[.C01], clerc-juré, obtenait la charge de greffier d'Isier, dont il devenait eschevin tout en se faisant adjoindre les greffes d'Ozo, de Villers-Sainte-Gertrude etc. Son fils Henry[.C03] sera après lui eschevin et greffier d'Isier4 jusqu'à la fin du siècle. < J. Sepulchre[.D01], notaire à Forêt-Trooz de 1757 à 1797 >

Noël Sepulchre[.B01] est cité par Simenon dans "les visites archidiaconales de Hesbaye"5 comme curé de Corthys6 (1692-1712) et recteur de bénéfices ou autels à Clermont.

D'autre part, André Sepulchre[.B01] fut curé de Celles en Hesbaye du 16 juin 1694 au 17 septembre 1732, date de sa mort.

Les proches des précités étaient gros censiers comme en font foi l'exploitation des censes (ou fermes) de Massis (Tavier), de Crossée (Ouffet), des Raiddeux (Comblain-au-Pont) pour le Vénérable Chapitre de Malmédy, ou possédaient des petites forges ce qui les fait qualifier par exemple de "maréchal de Tavier".

La maréchalerie et la clouterie étaient les seules activités industrielles dans les campagnes à part celle des maîtres de forges qui fournissaient le métal. À la fin du XVIIIe siècle, Mgr. de Spirlet, abbé de Saint-Hubert, demandait à un Sepulchre de prendre la direction de la clouterie.

Parmi les familles alliées aux Sepulchre, les Balthasard, les Martin et les Bredard comptaient des prêtres, les de Strée, les Germain et les Hardy des eschevins. Barthélemy Poncin[.C01], capitaine du Ban de Comblen (Comblain-au-Pont) avait pour mère une Sepulchre dont la soeur, Agnès Sepult, avait épousé Barthélemy Vincent, mayeur et eschevin des Alloux au Comté de Logne, dont nous étudierons la pierre funéraire.

Le nom est indifféremment orthographié Le Sepulcre, Sepult, Sepul, Sepulchre, de Sepulchre. L'orthographe Sepult se retrouve dans toutes les branches; le "t" se perd dans la prononciation courante et le nom Sepul considéré comme terme wallon sera remplacé par Sepulchre, mot français correspondant, par les curés qui tenaient l'état-civil, et spécialement dans les branches où l'étude du latin sera de tradition, comme c'était le cas dans celle de Solières.

L'auteur de notre branche, Jean-Henry Sepult7 était installé vers 1700 dans la juridiction de la cour de justice de Beaufort au comté de Namur.

Il y acheta en 1713 la cense de Thénogrives (Ben-Ahin) avec ses terres, appendices et dépendances. Il reprenait donc une exploitation agricole relativement importante comme en avaient plusieurs membres de sa famille, sans être comme lui propriétaire du fond.

Antérieurement à cette acquisition il était qualifié de mestre-charpentier dans les actes de "visitation" ou expertise d'immeuble qu'il signait après avoir accompagné la cour de justice sur les lieux.

En effet la maîtrise de ce métier, comme à Huy où les maçons, charpentiers et menuisiers faisaient partie de la même corporation, devait impliquer la connaissance parfaite du bâtiment et probablement de l'entreprise générale.

Ces activités comme l'atelier de menuiserie et charpenterie indispensable seront conservés par ses descendants jusqu'à son arrière-arrière-petit-fils Jean-François[.005] (1793-1873), qui commença sa carrière en continuant ces affaires familiales à Solières.

Ceci explique que les Sepulchre s'occupèrent de la gérance

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immobilière de l'Abbaye de Solières, au point d'intervenir comme homme d'affaire attitré des Religieuses pendant la Révolution française.

Le bason de cette famille aux ramifications aussi nombreuses dans le passé que maintenant nous a été conservé. Il est original et sans doute postérieur au nom ou plutôt au sobriquet qu'il explique peut-être.

Tout d'abord le dossier de la famille de Sepulchre de Disque-en-Bois d'Enghien, appartenant à Mme. Rousseau née Ronday-Galland, dont la grand-mère maternelle était née de Sepulchre, contient plusieurs cachets armoriés de cette famille. Mme. Rousseau possède aussi une matrice aux armes de Sepulchre.

Ce dossier, indépendamment des éléments généalogiques publiés par M. Rousseau dans Le Parchemin n° 29 de février 1939, renferme une note sur l'origine de la famille Sepulchre.

Le travail de J. van den Berghe et M. Bouhon, "Collection de blasons inédits de familles bourgeoises et patriciennes du Pays de Liège", Liège, 1882, et se trouvant à la bibliothèque de l'Université de Liège, indique le blason des Sepul tel qu'ils le relevèrent dans le cimetière de Vieuxville sur Ourthe. L'écu sans émaux comporte deux lions affrontés suportant ensemble un crâne.

La collection de MM. Lohest à Liège contient le même renseignement mais le blason est plus exactement relevé quoique sans émaux : "deux lions affrontés supportant ensemble une tête chevelée posée de face".

En 1927, François Sepulchre-Picard fit enlever la mousse qui s'attachait à la pierre tombale de Vieuxville. Après ce nettoyage, je fis des frottés d'une grande clarté des armoiries qui s'y trouvent. La croix est encastrée dans le mur du cimetière. Les deux écussons qu'on y voit sont sommés du cimier de la famille Vincent. Le texte est le suivant :

"Ici reposent Honorable Barthélemy Vincent, mayeur
et eschevin des Alloux du Comte de Logne décédé le
29 janvier 1737 et Vertueuse Agnès Sepult son épouse
qui trépassa le 7e may 1707.

R. I. P. "8

Cette pierre a donc été sculptée en 1737 ou plus tard, c.à.d. à une époque où l'expression graphique des émaux se faisait dans cette région où le travail du granit était très poussé.

Les frottés indiquent dans le champ du blason Sepulchre quelques coups de cisailles répétés et réguliers formant des traits diagonaux tirés de dextre à senestre, et de même des traits horizontaux sur le chevron de l'écu Vincent.

La tête d'homme posée de face fortement chevelée mais imberbe qui se trouve en chef de l'écu Sepul est bien précise et n'a rien d'un crâne décharné.

Évidemment les émaux des meubles n'apparaissent pas.

L'écu pourrait être décrit : "de sinople aux deux lions d'argent affrontés supportant ensemble une tête d'homme imberbe de carnation [et] chevelée au naturel posée de face".

Le cimier n'apparaît pas car il s'agit des armes d'une femme jumelées à celles de son mari.

Voilà donc ce que donne la source actuellement la meilleure du blason Sepul ou Sepulchre. Le père, le grand-père, et les frères d'Agnès Sepul[.C01] orthographaient indifféremment leur nom Sepul ou Sepulchre. Je dis la meilleure car il s'agit d'un monument funéraire dans un cimetière public, pierre encore en parfait état de conservation, et relevée comme nous

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l'avons vu dans les travaux d'héraldistes.

J'émets par analogie l'hypothèse que cette tête d'homme peut rappeler l'histoire d'un personnage qui fut enseveli ou "sepulte", en la comparant aux figures identiques qui se trouvent dans le blason de la bonne ville de Ciney : "d'azur aux cinq têtes de jeunes hommes d'argent".

Ces armoiries, d'après entre autres "La Cineyde ou la vache reconquise" de Deweyer de Streel (Bruxelles, Goemaere, 1854), rappelleraient un miracle de St. Materne9 qui aurait rendu la vie à cinq jeunes gens noyés -- cinq noyés= Ciney -- retirés de l'azur de l'eau comme les deux lions soulèvent la tête de l'enseveli ou sepulte, du champ de sinople.

Voyons maintenant ce que donne le dossier de Sepulchre; j'y ai trouvé huit quartiers de noblesse dressés par Lefort pour Jérôme, baron d'Estiembecq de Bertincourt, vicomte de Disque en Bois d'Enghien, dont la fille ainée épousa en 1699 Michel André de Sepulchre[.D01] alors que rentré de sa campagne contre les Turcs, lieutenant-colonel au service de la Sérénissime République [de Venise], il avait été remarqué par Louis XIV, qui l'avait chargé de lever une compagnie de chevaux-légers à ses frais.

Au bas de ce travail de Lefort se trouvent deux cachets différents en bon état sous lesquels se lit la mention: Michel-André de Sepulchre. Le premier comporte un écu sommé d'un casque avec lambrequins et orné d'un cimier : un sénestrochère armé empoignant une flèche la pointe en bas. L'écu lui-même est meublé de deux griffons tenant en coeur un crâne. Les émaux ne sont pas visibles. Le second comporte le même écu, sommé cette fois d'une couronne de onze perles dont trois surélevées, de laquelle sort le sénestrochère empoignant une flèche comme plus haut.

La famille de Sepulchre usa de ces armes sommées de couronnes diverses, jusqu'à son extinction, c.à.d. jusqu'à la fin du siècle dernier [i.e. XIXe siècle], et les faisant décrire comme suit : "Porte un écu d'argent, portant deux griffons naturels rampant, face à face, et chacun d'eux posant une griffe sur une tête de mort placée au centre de l'écu, et les deux autres en l'air vis-à-vis l'une de l'autre comme pour se toucher. Ledit écu surmonté d'une couronne de comte de dix perles, et ajouter une perle au dessus des deux du milieu, des deux premières et des deux dernières. Et pour cimier un bras de fer, formant l'équerre, le coude du côté droit, l'épaule sur la couronne et la main en haut tenant un bout de flèche, le dard formant l'équerre avec le coude". < Voir la description de Lefort in fine10 >

L'aspect de cet écu est presqu'identique à celui des Sepulchre du Condroz, celui de Vieuxville.

Quoique les descendants du Colonel de Sepulchre ne possèdent aucuns renseignements sur ses parents immédiats, leur dossier indique qu'il avait pour avocat le Prélocuteur Thonnart de Liège. Cette constatation est à rapprocher d'un acte passé le 12-9-1703 devant la cour de justice d'Ouffet (Ouffet, Oeuvres 1683-1704 fol. 129 V°). Michel-André de Sepulchre y intervient avec Sacré Fourneau prélocuteur à Liège, tant pour leur compte que pour leurs cohéritiers, enfants, gendre et représentant du prélocuteur Thonnart. Il semble donc que M.A. de Sepulchre était apparenté à ce prélocuteur... mais nous trouvons d'autre part < que > François Thonnart, prélocuteur devant les Échevins de Liège est commis et constitué représentant de Anne Sepulchre, relicte de feu Jean Martin, suivant procuration du 22 août 1712 (Ouffet, Oeuvre 1705, fol. 100). Cette Anne Sepulchre se rattache aux Sepulchre de Xhos-Tavier. Cette famille Thonnart est en relation avec plusieurs autres membres de la famille Sepulchre, aussi bien avec l'auteur du rameau qui accède à la noblesse qu'avec ceux restés au terroir Condrusien. Les Thonnart n'étaient-ils pas apparentés les uns aux autres?

Le Colonel de Sepulchre désira peut-être modifier et héraldiser le blason de la souche condrisienne, alors qu'il portait

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la particule dont usait 75 ans avant lui Michel de Sepulchre, de Xhos-Tavier, auteur de plusieurs rameaux qui la perdirent pour s'appeler Sepult, Sepul ou Sepulchre, comme antérieurement du reste.

Les deux lions parurent-ils au Colonel trop banals pour qu'ils [les de Sepulchre] les remplacent par des griffons? (1)11

Le chef humain posé de face si rare en Belgique que certains en contestent l'existence, aurait-il été écarté en faveur d'un crâne, meuble couramment admis par les hérauts d'armes?

C'est possible, mais cela n'exclut pas absolument que le cimier qu'il portait, c.à.d. sénestrochère armé d'une flèche, ne soit l'ancien cimier des Sepulchre. Ceci n'est pas invraisemblable car c'est dans le dossier conservé par les Sepulchre de Disque que nous trouvons une explication de l'origine du nom qui fait mention d'un combat et qui est en parfaite concordance avec le blason de Vieuxville.

Ce ne sont que quelques lignes manuscrites, hâtivement rédigées en écriture anglaise de la fin du XVIIIe siècle, sur papier de cette époque, de la main d'une arrière-petite-fille du Colonel.

En sus du relevé des fiefs provenant de la succession de Mme. de Sepulchre, née de Stiembecq, il est dit : "C'était à la bataille de Momalle, trois frères Duplez, officiers ou capitaines dont deux sont restés sur le champ de bataille" et plus loin : "L'Empereur des Romains nous a fait appeler Sepulchre".

De cette note, je retiens qu'à une époque lointaine et imprécise pour celui qui donne le renseignement, une famille faillit disparaître par la mort de ses représentants, si l'un d'eux n'avait survécu, et après des circonstances qui ne sont pas précisées, reçu le nom de Sepulchre ou plus probablement de Sepult (Sepultus = enseveli).

À tout hasard, je rapproche ces indices du texte d'Amédée de Ryckel, que je résume : "en 1325, Adolphe de Lamarck, Prince-Évêque de Liège, avait défié les Liégeois à Momalle. Il s'y trouvait avec le Roi de Bohême (il s'agit apparemment de Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg, roi de Bohême -- 1296-1346 -- fils de l'Empereur Henry VI). Le prince-évêque fut trahi, les Liégeois entrèrent à Momalle, bannières déployées et y restèrent quatre jours, traînant dans la boue les étendards d'Adolphe de Lamarck" (Les Communes de la province de Liège [Notices historiques], Liège, 1892, p. 406).

Il y aurait donc eu à Momalle en 1325 un combat auquel assista un prétendant au titre d'empereur des Romains.

Le premier Sepulchre, dont l'existence m'est actuellement connue, est Johan Le Sepulchre[.C01], de Xhos. Il vivait apparemment vers 1480 et était mort en 1543.


Notes

  1. '' L'article 113 [du texte coordonné du 17 février 1994, ex article 75] de la Constitution donne au Roi le droit de conférer des titres de noblesse; cet article inclut le droit de concéder des armoiries. Cela a été précisé par un arrêté du 12 décembre 1838, suite à un rapport au roi Léopold Ier du ministre de Theux : "toute personne anoblie obtient un écu, à moins qu'elle ne possède déjà des armoiries patriciennes." Cet arrêté est intéressant à un autre titre : il reconnait implicitement le port des armes non-nobles. '' (chev. Bauduin de Theux de Meylandt et Montjardin, Approche de l'héraldique, in Bulletin de l'association de la noblesse du royaume de Belgique ASBL, bulletin trimestriel n° 236 (octobre 2003), pp.10 & seq. -- Ce qui est entre "[]" est de nous; notons pour être précis que l'art. 113 de la Constitution n'inclut pas textuellement la concession d'armoiries, voyez d'ailleurs la même source p.28).
  2. Depuis 1996, remplacé par le Conseil de la Noblesse (chev. de Theux, op.cit. p.26).
  3. Il y a ici une lacune d'une ou deux lignes, le lien des Xhenseval ou des Gasny avec les Sepulchre n'apparaît pas.
  4. cfr. /Jean-Benoît Sepulchre/ p.7 note 2.
  5. G. Simenon, Visitationes archidiaconales archidiaconatus Hasbaniae in dioecesi Leodiensi ab anno 1613 ad annum 1769, 2 vol., Liège, 1939.
  6. Corthys (en néérlandais Kortijs), ancienne commune, fait aujourd'hui partie de la commune de Gingelom dans la province du Limbourg; Corthys suivait la coutume du pays de Liège.
  7. Quelques lignes plus bas, l'auteur qualifie Jean-François Sepulchre.005 d'arrière-arrière-petit-fils; donc il s'agit ici de Jean-Henri I de Thienogrive Sepulchre.001
  8. Ce relevé diffère sensiblement de celui d'un document ancien avec dessin, conservé par Jean-Benoît Sepulchre. Toute cette partie concernant le blason Sepulchre et son évolution est à mettre avec la page "Blason Sepulchre, de Vieuxville", laquelle page contient également une reproduction du relevé conservé par Jean-Benoît.
  9. On trouve la légende de Saint Materne, fondateur de l'évêché de Tongres. sur Internet, voyez http://home.scarlet.be/amdg/saint-materne1.html.
  10. < [note ajoutée en bas de la dernière page] Lefort IIIe partie : Dossier Steimbec, aux archives de l'État à Liège, cachet Sepulchre-Stiembec sur une carte à jouer : "D'azur aux 2 griffons d'or, tenant une tête de mort d'argent. Couronne de 13 perles dont 3 surélevées".
    Communiqué par le Bon R. van Hövell. >
  11. [figurant comme note (1) au bas de la p.5 du dactylogramme] (1) La famille 't Hooft, de Dordrecht, Hollande, porte : "de gueules à deux lions affrontés d'argent supportant ensemble une tête d'homme du même posée de face. Cimier : la tête entre un vol de gueules ou d'argent". Riestap - Armorial.
    [un vol : le vol est représenté par deux ailes déployées, mais sans corps; la tête d'homme se trouve donc entre les deux ailes.]


Historique des changements

 
 04-06-19 original de la transcription 
 

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